La récupération d’eau de pluie

Parmichael

La récupération d’eau de pluie

Très fortement encouragée Chez nos voisins, la récupération d’eau de pluie pour une utilisation domestique à l’intérieur de la maison commence tout juste à bénéficier d’aides publiques.

Une démarche citoyenne

C’est pourtant une démarche citoyenne indéniable, permettant d’utiliser une ressource naturelle gratuite et renouvelable et de participer activement à la préservation de l’environnement en sauvegardant les nappes phréatiques. Votre professionnel de la plomberie peut vous donner des conseils et des informations.

Le gestionnaire d’eau de pluie comprend une pompe et un système de basculement sur l’eau de la ville quand la cuve est vide.

Les cuves de récupération d’eau de pluie savent aujourd’hui se faire moins encombrantes et plus discrètes. Mais leur contenance reste limitée.

La cuve de récupération d’eau doit être enterrée au plus près de la maison et rester constamment accessible pour en faciliter l’entretien. Elle sera en béton ou en polyéthylène (PE), en particulier si la zone est inondable.

Un véritable gestionnaire d’eau de pluie comprend un ensemble d’éléments assurant une utilisation entièrement automatisée. II permet d’alimenter certains éléments de l’installation sanitaire. L’eau d’un puits, d’un forage ou d’une source doit être considérée, a priori, comme non potable et faire l’objet d’une analyse par un laboratoire spécialisé accrédité par la Direction départementale sanitaire et sociale (DDASS) de votre département.

Le réseau d’évacuation des eaux usées

L’eau que vous utilisez dans la maison est chargée de pollution de toutes natures, plus ou moins biodégradables. Elle doit être évacuée le plus rapidement possible vers le réseau des égouts ou traitée individuellement de façon efficace si l’on ne peut bénéficier du tout-à-l’égout.

Les eaux usées

On regroupe sous le terme d’eaux « usées » les eaux ménagères (EM) issues des appareils sanitaires, de l’évier et des machines à laver, et les eaux-vannes (EV) provenant des W.-C. Si l’on est raccordé au tout-à-l’égout ou si l’on dispose d’une fosse septique « toutes-eaux », ou encore d’une microstation d’épuration, un réseau unique de canalisation collecte ces eaux. Avec certaines fosses septiques anciennes, les réseaux sont séparés. Un réseau strictement séparé, en revanche, collecte et évacue les eaux pluviales (EP), pour répondre aux obligations d’alimentation du réseau public, désormais généralement séparatif (pour éviter de surcharger les stations d’épuration).

Le réseau domestique

On trouve à l’intérieur des maisons et appartements un ré seau d’évacuation des eaux usées. Partant des appareils, il comprend une série de siphons (normalement après chaque appareil), puis un ensemble de canalisations, dont le diamètre augmente au fur et à mesure de la collecte, jusqu’à la grosse canalisation (collecteur principal) assurant la chute jusqu’à l’évacuation. Autrefois en plomb (ou encore en acier ou en cuivre) pour la liaison entre les appareils et le collecteur, et en grès pour celui-ci, l’ensemble de ces canalisations est aujourd’hui en PVC. Un regard de visite est placé entre le col lecteur principal et le raccordement à l’égout ou au système d’assainissement individuel pour d’éventuelles interventions de débouchage.

Pour éviter les mauvaises odeurs

Les siphons, de préférence à culot (car plus facilement dé montables) et parfois un clapet antiretour sur le collecteur garantissent normalement contre les remontées de mauvaises odeurs depuis l’égout ou le système d’assainissement individuel. Le clapet évite en plus les éventuels refoulements de puis l’égout. Néanmoins, le collecteur doit bénéficier en plus d’une ventilation permanente, dite « ventilation primaire de chute ». Dans les faits, il s’agit généralement d’un prolongement du collecteur vertical jusqu’à la toiture, protégé par un chapeau pour éviter la pénétration de l’eau de pluie.

Les siphons d’appareils constituent une barrière contre la remontée des mauvaises odeurs. Pour fonctionner ils doivent toujours être pleins d’eau. Le clapet antiretour joue le même rôle et prévient contre les refoulements depuis l’égout.

Les centrales d’épuration se sont multipliées un peu partout en France, assurant un assainissement collectif de qualité dans tout le pays.

Les stations d’épuration sont calibrées pour le traitement des effluents domestiques. Elles ne doivent pas être surchargées par les eaux pluviales dont l’évacuation sera séparée chaque fois que le réseau de tout-à-l’égout le permet.

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