Avec des modalités de paiement très intéressantes, la vente en viager est une solution de plus en plus utilisée dans le secteur immobilier. Dans le cadre du viager occupé, le contrat de vente est tel que le vendeur conserve encore le droit d’usage et d’habitation du bien immobilier vendu. Si cette transaction spécifique est aujourd’hui très appréciée pour ses avantages, elle est considérée d’un mauvais œil par les investisseurs particuliers. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir des informations utiles sur le viager occupé.
Pourquoi investir dans un viager occupé ?
Pour le débirentier (acheteur en viager), le viager occupé est un moyen efficace pour se constituer un patrimoine immobilier sans être obligé de s’occuper de la gestion locative. C’est une occasion pour bénéficier d’une décote intéressante dont la valeur dépend du prix du bien et surtout du crédirentier.
Par son fonctionnement, le viager occupé peut être comparé à un investissement locatif sécurisé. Dans les normes, le nombre d’échéances n’est pas fixé d’avance. Précisons toutefois que le montant des échéances est clairement mentionné dans l’acte notarié dès le départ. De façon générale, le bouquet (capital initial) demandé pour l’achat d’un viager occupé varie entre 30 et 40 % de la valeur vénale du bien. En faisant une comparaison avec l’acquisition d’un immobilier classique, vous allez vite vous rendre compte que le prix d’achat chute d’environ 70 %. Vous n’avez donc pas besoin de vous endetter pour investir dans un viager occupé.
Pourquoi vendre en viager occupé ?
Si les avantages du viager occupé pour le débirentier sont évidents, il convient de préciser que cette solution est également avantageuse pour le crédirentier. C’est d’ailleurs pourquoi de plus en plus de propriétaires décident de vendre en viager occupé.
Grâce à la vente en viager, vous pouvez conserver la propriété de votre logement jusqu’à la mort, tout en bénéficiant d’un complément de revenus. De façon générale, la rente pour ce type de transaction s’élève à environ 720 €/mois. C’est un complément non négligeable, surtout si vous n’avez pas d’héritiers.
À propos de l’auteur